Être freelance c’est avant tout être un travailleur indépendant. Et comme pour les assurances, le choix du lieu du travail, des outils ou des logiciels qui vous accompagneront, il faut bien anticiper la gestion de sa comptabilité. Il y a plusieurs façons de le faire, selon son statut, sa trésorerie ou encore ses appétences avec les chiffres. Nous allons ici vous donnez quelques pistes pour vous aider dans vos premiers pas avec la comptabilité en tant que freelance.

Tout d’abord revenons sur ce qu’est la micro-entreprise. Avant 2016, il y avait une différence entre auto-entrepreneur et micro-entrepreneur. L’auto-entreprise (ou entrepreneur) relevée de régimes fiscaux et sociaux beaucoup plus simple et avantageux que ceux de l’entreprise individuelle. Depuis 2016 et la loi Pinel, les auto-entreprises ont fusionnés avec les micro-entreprises pour ne former qu’un seul et même statut. Le terme officiel conservé est micro-entreprise bien que l’auto-entreprise reste encore utilisée. Mais il faut bien comprendre qu’il n’y a désormais aucune différence entre ces deux appellations. Pour rappel le seuil de la micro-entreprise est de 70 000 euros pour les professions de service et du libéral, et de 170 000 euros pour les professions commerciales et de l’hébergement. Ne pas dépasser ces seuils vous permet de bénéficier de la franchise en base de TVA.  Au-delà de ces montants il n’est plus possible d’inscrire son entreprise individuelle sous le régime de la micro-entreprise, et donc votre fiscalité n’est plus la même.

La comptabilité en tant que micro-entrepreneur

Quand on choisit le statut de micro-entrepreneur on bénéficie d’une fiscalité souple et simplifiée. Il faut tenir un livre journal de ses recettes et conserver une trace de ses factures. Il n’y a pas besoin d’un expert-comptable, mais d’organisation pour structurer son activité afin de gagner du temps, et ne pas commettre d’erreur comptable. Certains logiciels peuvent également se montrer très profitable pour vous aider. A titre d’exemple Tiime AE, est un outil gratuit et utile pour gérer votre comptabilité. Une fois vos informations (SIRET, BIC, IBAN) renseignées, la plateforme éditera pour vous des devis et des factures avec toutes les mentions légales nécessaires. Mais ce n’est pas tout, il y a également un suivi de trésorerie, qui permet d’analyser les produits et charges de votre entreprise, et qui vous annoncent également le montant et les délais des échéances à venir. Elle propose également autre fonctionnalité intéressante : suivre en temps réel le seuil de votre micro-entreprise à ne pas dépasser, et donc savoir conserver une vue sur du plus long terme.

SA, SAS, EURL, SARL, des régimes plus lourds

Sous ces différents statuts, la comptabilité devient plus complexe : il faut tenir un livre journal, un grand livre et un livre inventaire, entre autres, ainsi que réaliser des déclarations sociales et fiscale complète tout au long de l’année. Le reste des obligations varie selon le chiffre d’affaire du freelance. Pour un indépendant en SA ou SAS, il est obligatoire de devoir faire appel à un expert-comptable. En ce qui concerne les freelances en EURL ou SARL, l’obligation d’avoir un expert-comptable ne se fait qu’à partir d’un certain seuil.

Pour les quatre statuts que nous venons de citer de nombreux outils sont disponible pour vous venir en aide. A commencer par Freelancer, qui propose une assistance administrative et comptable sur-mesure en fonction de votre statut. Une véritable aide quand on se lance en tant que freelance et que l’on apprend à gérer sa trésorerie.

Fizen est un outil qui colle parfaitement aux besoins des TPE, il automatise la comptabilité notamment en catégorisant les opérations bancaires qui sont ensuite traduite afin de produire vos documents comptable (simplifiant les rapprochements bancaire). Ou encore Tiime, qui est un système qui propose une plateforme de mise en relation entre des freelances et des experts comptables via Tiime Match.

Quelques conseils

Bien que ce ne soit pas un exercice pour lequel tous les freelances sont préparés de la même manière, faire sa comptabilité soi-même peut être un avantage quand on est travailleur indépendant. Tout d’abord cela permet de réaliser des économies au niveau de l’expert-comptable et des prérogatives que vous lui donnerez (si vous en avez besoin), mais aussi d’avoir une meilleure vision de votre entreprise, de ses recettes et de ses dépenses, et de cette manière de faciliter des prises de décisions à moyen et long terme. Pour ne pas vous laissez déborder par la comptabilité, il est recommandé d’y consacrer un peu de temps régulièrement plutôt que de tout faire en une seule fois. Ainsi que d’avoir une organisation et une classification claire afin de ne pas avoir à chercher des factures ou des justificatifs en cas de besoin. Enfin essayez d’automatiser (édition de facture, suivi d’activité) au maximum la comptabilité de votre entreprise pour vous faciliter le travail et comme ça vous consacrer pleinement à vos missions.  

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *